I. Être à la CGT, cela ne sert à rien
Être syndiqué à la CGT, c’est d’abord penser que la solidarité des salariés entre eux est nécessaire. C’est aussi le moyen de participer aux décisions …. Devenir en quelque sorte citoyen à part entière de l’entreprise. Bien entendu, il s’agit de s’investir à son rythme. Enfin se syndiquer à la CGT, c’est ouvrir un espace de liberté, d’écoute, de débat, de création et d’innovation sur son lieu de travail qui peut embrasser l’ensemble des problématiques sociétales.
II. La CGT est une organisation trop politisée, pas assez indépendante
La CGT est indépendante des partis politiques, du patronat et des gouvernements.
Ce sont les syndiqués et eux seuls, qui élaborent la démarche et les choix du syndicat. La vie démocratique est une préoccupation constante de la CGT. Cela ne signifie pas que le salarié ne puisse adhérer à une organisation politique, une association … parce que citoyen. Cela ne signifie pas non plus que la CGT puisse se mobiliser conjoncturellement avec des associations…
Mais sous la direction des syndiqués et au regard des attentes des salariés.
III. Être syndiqué à la CGT, c’est ne plus avoir le droit de penser différemment
Être à la CGT, c’est contribuer à la réflexion collective tel que nous sommes et à partir de nos appréciations personnelles. Cela ne signifie pas toujours « être d’accord sur tout ». A la CGT, il n’y a pas de dogme, mais de la diversité et des valeurs. C’est la culture du débat, un débat permanent d’idées qui s’efforce non pas de créer des minorités et des majorités, mais de prendre en compte les différentes idées exprimées. C’est en ce sens que nous nous efforçons de mettre à bas la dictature du chiffre au profit des débats poussés jusqu’au bout.
IV. La CGT est trop éloignée de mes préoccupations
Les préoccupations traitées par la CGT sont celles des salariés par le biais des militants CGT de l’entreprise. Il n’y a pas de sujet privilégié, seulement des sujets dont les syndiqués sont préoccupés. Et les syndiqués ne sont que des salariés qui veulent justement que leurs préoccupations soient prises en compte.
V. Etre à la CGT, ça prend du temps
Seulement le temps que l’on souhaite y consacrer. Il n’y a aucune obligation.
Mais chaque bonne volonté est la bienvenue.
VI. La CGT n’est pas efficace
Pour se convaincre du contraire, il faut essayer. Et ce d’autant que l’histoire montre que quand la CGT est puissante le progrès social est au rendez-vous tant au niveau national que dans les entreprises. Que l’on se remémore les congés payés, la durée du travail, la retraite, la Sécurité Sociale … sans compter l’amélioration des conditions de travail dans les entreprises.
Si aujourd’hui, nous sommes plus enclins à résister qu’à conquérir, c’est que nous ne sommes pas assez nombreux.
VII. La CGT est contre tout et freine toute réforme
Bien sûr, des réformes il en faut ! Le monde et la société bougent. La CGT n’a jamais été pour le statu quo. Mais ce qui est en jeu, c’est bien le contenu de ces réformes et de ses objectifs. Des réformes pour qui et comment ? Elles ne peuvent dépendre des aléas des conjonctures idéologiques, politiciennes et technocratiques. Elles doivent répondre aux préoccupations des salariés. De ce point de vue, la CGT avec ses analyses qui procèdent de débats avec ses syndiqués, ne cesse de faire des propositions qui marient l’audace et la lucidité. Quand nous ne signons pas un accord, c’est que celui-ci ne répond pas aux préoccupations des salariés. C’est toujours ce qui nous guide dans les négociations.
VIII. Etre à la CGT, c’est trop cher
La cotisation est de 1% du salaire net et permet de bénéficier d’un crédit d’impôt de 66% que vous soyez ou non imposable. Cette cotisation sert au financement solidaire de la CGT et à son expression : revues, journaux, tracts, affiches, réunions, formations…
Ceux qui luttent ne sont pas sûrs de gagner mais ceux qui ne luttent pas ont déjà perdu ! (B. Brecht)
Téléchargez ici la publication de la Fédération CGT des Sociétés d’études