Emplois, salaires, services publics, retraites:
Stoppons la régression sociale !
Mardi 24 Septembre 2019
Tous en grève et en manifestation
RDV 10H30
Cité administrative d’Avignon
Dans de nombreuses entreprises, des salariés sont mobilisés pour de meilleurs salaires, l’emploi, les services publics… Le 24 septembre, tous ensemble il s’agit de se faire entendre. Dès maintenant dans chaque service et chaque entreprise débattons de l’organisation de l’action (débrayages, grèves…) ! Face à la politique violente et ultra-libérale du Gouvernement, aux ordres du MEDEF, il est temps d’imposer des choix de progrès social !
La question des retraites va être centrale dans les prochains mois
Le gouvernement défend une réforme injuste, individualiste et qui poussera une grande partie des retraités à vivre dans la précarité et/ou les travailleurs à s’épuiser au travail avant de pouvoir partir à la retraite.
Le système par points, un système injuste !
Il est destiné à faire des économies sur le dos des salariés en accélérant la baisse de leurs pensions et en reculant l’âge de la retraite pleine et entière.
La mise en place de nouvelles décotes recule l’âge réel de la retraite à 64 ans voire 65 ans.
Les dernières déclarations de Macron sur l’augmentation de la durée de cotisation ne changent rien. C’est de l’enfumage : Augmenter la durée des cotisations ou reculer l’âge de départ : C’est toujours travailler plus longtemps !
Un système par points au service de la finance, au détriment des retraités
Le régime universel par points, c’est la disparition des 42 régimes de bases et complémentaires existants qui prennent en compte toutes les spécificités professionnelles et réparent les inégalités ou les contraintes particulières des différents métiers. C’est, surtout, la suppression des dispositifs de départs anticipés liés à la pénibilité pour de nombreux travailleurs.
Ce système de retraite s’inscrit dans un projet de société construit sur le modèle libéral : il met en place un mécanisme purement gestionnaire et comptable de la retraite.
Les points acquis pendant la vie professionnelle ne garantiront pas un niveau de pension suffisant.
Le montant de la retraite, cet inconnu…
La valeur du point au moment de la retraite sera tributaire de la conjoncture économique ou démographique. Sera-t-elle décidée à Bercy ou à Bruxelles ?
Les pensions ne seront plus déterminées en référence aux salaires mais dépendront de la situation économique du pays.
En cas de récession économique ou d’explosion du nombre de départs à la retraite, le point baissera et la pension sera plus faible.
En Allemagne ou en Suède où un tel système existe, le montant des retraites a baissé fortement et rapidement.
Pour bien comprendre cette contre-réforme, voir cette infographie…
Pour défendre et améliorer notre système de retraite, La CGT a des propositions :
- Des droits garantissant dans tous les secteurs professionnels la possibilité d’un départ dès 60 ans.
- Une pension d’au moins 75 % du revenu net d’activité (pour une carrière complète) sans que celle-ci ne puisse être inférieure au SMIC.
- La réindexation des retraites sur le salaire annuel moyen et non sur l’inflation, facteur de décrochage de pouvoir d’achat entre les actifs et les retraités.
- La reconnaissance de la pénibilité au travail cette dernière ne devant pas être une fatalité.
- La prise en compte pour les jeunes des années d’études, de formation et de recherche du 1er emploi.
- La suppression des exonérations de cotisations sociales (dont la transformation du CICE en exonérations) pour dégager 20 milliards d’euros supplémentaires pour le financement des retraites.
Le saviez-vous ?
La France championne d’Europe !
Avec 51 milliards d’Euros versés sur le trimestre par les sociétés du CAC 40, la France est sur la plus haute marche du podium en versement de dividendes.
Très généreux, les ¾ des groupes ont augmenté les versements aux actionnaires par rapport à l’année précédente.
Rappelons qu’en 2018, 46% des bénéfices du CAC 40 avaient déjà été reversés à ceux dont les poches auront bientôt du mal à contenir le torrent de monnaie qui leur est déversé. Et comme si les dividendes records ne suffisaient pas, le gouvernement qui a le sens du chouchoutage pour les plus aisés, a rajouté des cadeaux fiscaux comme la suppression de l’ISF…. Voilà de quoi financer un autre projet de société !Exigeons une justice salariale, fiscale et sociale
- Augmenter les salaires du privé et du public, c’est près de 13 milliards d’euros pour les retraites
- Imposer l’égalité salariale entre les femmes et les hommes rapporterait 5,5 milliards d’euros de cotisations
- Mener une politique de développement de l’emploi stable et de qualité, c’est au moins 10 milliards d’euros
- L’intégration des primes des fonctionnaires et de tous les éléments de rémunération dans le secteur privé et la suppression des exonérations de cotisations sociales rapporteraient 36 milliards d’euros
- Taxer les revenus financiers distribués par les entreprises et les banques rapporterait 30 milliards d’euros
- Taxer les GAFA, et lutter contre l’évasion fiscale, c’est un minimum de 20 milliards d’euros.
Téléchargez le tract de l’UD CGT Vaucluse
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