L’escalade de la violence, de la répression policière et gouvernementale sévit depuis des mois dans toute la France.
Dans notre département nous avons assisté aux agressions, aux arrestations des lycéens, des manifestants salariés ou retraités en gilets rouges ou gilets jaunes, aux matraquages et gardes à vue des militants et dirigeants de l’Union Départementale CGT 13.
Emmanuel Macron, le président des riches, alimente au quotidien le mépris et la haine en tentant d’opposer les jeunes aux retraités, les salariés aux privés d’emploi, les fonctionnaires aux salariés du privé…
Dans le même état d’esprit, le député Mohamed Laqhila déverse toute sa haine de classe, en demandant la dissolution de l’UD CGT 13.
Oui il s’agit bien d’une attaque politique de Macron et de sa majorité gouvernementale, contre tous ceux qui luttent et combattent au quotidien leur politique qui aggrave chaque jour un peu plus les conditions de travail et de vie des jeunes, des salariés, des privés d’emploi et des retraités en détruisant nos Services Publics, notre Sécurité Sociale, nos Industries… Tout cela au profit d’une minorité qui s’accapare les richesses que nous créons par notre travail.
Aujourd’hui un nouveau cap vient d’être franchi, le Secrétaire Général de l’UD CGT 13 est convoqué au commissariat d’Aix en Provence, mardi 7 mai 2019 suite à un dépôt de plainte de ce même député.
C’est inadmissible ! Cette escalade dans la répression doit immédiatement s’arrêter !
Tous ensemble amplifions partout la mobilisation, pour les faire reculer, pour les arrêter dans leurs attaques contre le monde du travail, pour le progrès social et pour en finir avec cet engrenage qui se traduit chaque semaine par des convocations de militants aux commissariats.
Donnons-nous tous les moyens pour gagner la participation du plus grand nombre au rassemblement devant le commissariat d’Aix le 7 mai 2019 à 9h, au côté de notre Secrétaire Général.
TOUS UNIS, TOUS MOBILISES, NOUS ALLONS GAGNER.
COMMUNIQUÉ -‐ URGENT – RASSEMBLEMENT
CONVOCATION SG UD CGT 13 LE 7 MAI -‐ 9H -‐ COMMISSARIAT AIX EN PROVENCE
Chers camarades,
Le député Mohamed Laquhila de la majorité gouvernementale après avoir demandé la dissolution de l’UD Cgt des Bouches du Rhône continue sa stratégie d’agression en déposant une plainte contre la Cgt conduisant notre camarade Olivier Mateu SG de l’union départementale à être convoqué le mardi 7 mai à 9 h au commissariat d’Aix en Provence.
Nous demandons à chacune, chacun, de prendre des dispositions particulières pour participer en nombre au rassemblement de soutien à notre camarade, plus largement à toute la CGT, prévu devant le commissariat à 9h.
La convocation d’un secrétaire général d’organisation démontre à quel point la CGT est visée dans un moment particulier et inédit de confrontation sociale, et nous ne pouvons pas tolérer un tel acharnement.
Notre présence devra être l’expression de notre solidarité, de notre fraternité, de notre volonté de ne pas laisser faire mais aussi de nos exigences revendicatives. Les tentatives d’intimidations, et de sanctions aujourd’hui s’amplifient et la volonté de renvoyer la CGT
devant les tribunaux pour la faire taire prend des proportions dangereuses.
C’est une stratégie bien réfléchie, à multiples facettes : réprimer, intimider et nous détourner de nos principales préoccupations, afin de réduire notre influence au sein du mouvement social actuel.
C’est à l’image de la campagne de dénigrement que nous subissons depuis hier soir, sur notre soi‐disant manque de représentativité au sein du salariat et de la société française, et la recherche d’amalgame avec le comportement de certains participants aux manifestations.
A partir d’éléments de divisons, cela vise à affaiblir notre capacité à favoriser l’émergence d’un mouvement social d’ampleur et durable.
Nous le savons, la répression syndicale contribue à cet objectif, commence souvent par des menaces puis elle prend la forme de provocations multiples, de convocations régulières, de dépôts de plaintes en vue de sanctions, de gardes à vue, puis d’emprisonnement ou d’interdictions.
Poursuivre nos camarades, c’est également porter la responsabilité d’encourager dès à présent des comportements et des attitudes des directions d’entreprises et des patrons les plus répressifs sur notre région. Cela peut préparer et participer à un terrible retour en arrière du point de vue des droits et des rapports sociaux. C’est un retour progressif et total à la toute‐puissance patronale.
Nous l’avons compris, les pouvoirs publics via la répression étatique se placent du côté des puissances de l’argent et des pouvoirs économiques sans se préoccuper de l’intérêt général.
Le gouvernement pousse les forces de l’ordre à défendre les intérêts des possédants, par le recours ces dernières semaines à la brutalité.
Il s’agit donc de ne pas nous laisser intimider, de participer nombreux au rassemblement de ce 7 mai, de réaffirmer notre détermination, et démontrer qu’ils trouveront toujours la CGT pour défendre nos dirigeants, nos militants, nos organisations, et gagner de nouveau droits pour de nouvelles conquêtes sociales !