Eurenco Sorgues : La répression syndicale, symptôme d’une direction aux abois !

La direction d’Eurenco s’inspirerait-elle des recommandations que Friedrich Hayek, penseur libéral majeur, formulait dès 1947 : « Si nous voulons entretenir le moindre espoir d’un retour à une économie de liberté, la question de la restriction du pouvoir syndical est une des plus importantes » ?

Une nouvelle fois, juste avant les congés, 3 militants de la CGT, dont deux élus, sont convoqués à un entretien préalable à sanction disciplinaire pouvant aller jusqu’au licenciement, les 22 et 23 décembre prochain.

Une nouvelle fois, car en septembre ce sont 3 salariés, qui suivent les mouvements de la CGT, qui étaient convoqués, et avant eux, sur les deux dernières années, ce ne sont pas moins de 5 autres militants de la CGT qui ont été victimes de la répression patronale d’Eurenco.

La CGT dérangerait-elle autant les plans de nos dirigeants ?

La précédente Responsable des Ressources Humaines avait fait de la répression syndicale sa marque de fabrique, main dans la main avec le Responsable des productions de Sorgues et sous caution du DRH. La nouvelle DRH qui se met en place aujourd’hui serait bien inspirée de s’en démarquer.
La multiplication de ces sanctions disciplinaires est à l’évidence une remise en cause de l’action syndicale. C’est aussi la preuve d’une direction autoritaire. Or, une direction autoritaire n’est pas une direction forte, c’est une direction qui a peur, peur des mobilisations et peur de l’opinion qui majoritairement rejette la stratégie mise en place.

La CGT proteste et sera toujours force de proposition. Si la direction veut se débarrasser des mouvements sociaux, nous avons des propositions pour augmenter les salaires et améliorer les conditions de travail. Poursuivre les politiques libérales qui ont fait tant de dégâts ces dernières années, c’est continuer à alimenter l’accidentologie, la précarité et le manque de confiance des salariés.

La CGT ne s’y résoudra jamais !

Chaque fois qu’ils essaieront de remettre en cause l’action syndicale, nous répondrons « présents » !

La CGT rappelle : quand on touche à un syndiqué CGT, c’est à toute la CGT qu’on s’en prend !

Ni humiliations, ni intimidations, ni répression !

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